P. Spinoza a porté à notre connaissance le livre d'Alexandre Nicolaï, historien du début du 20ème siècle sur les papeteries du Sud Ouest
L'ouvrage s'intitule "histoire des moulins à papier du sud-ouest de la France (1300-1800) Périgord, Agenais, Angoumois, Soule ,Béarn" c'est une somme passionnante sur une industrie qui existe sur la commune depuis le Moyen-Age et qui perdure à travers les Papeteries de Guyenne aux Castilloux. Voici ce qu'on peut lire sur les papeteries de Nantheuil dans cet ouvrage (voir le sommaire à droite)


"III. - CENTRE DE NANTEUIL.

19a) Moulin de l'Abîme (plus anciennement ; des Gobilles).

papeterie-nantheuil 38Moulin de la Brugère (en dernier lieu). (Canton de Thiviers ; arrondissement de Nontron, distances anciennes : à une demi-lieue du bourg de Nanteuil et à une lieue de Thiviers ; sur l'Isle.) (Archives de la Gironde, C. 1(101.)
Le Moulin de l'Abîme, anciennement dit : des Gobilles, s'est définitivement appelé de la Brugère, entre 1608 et 1668.

1608. - ROZE, Gobiliou, maître papetier du Moulin de l'Abîme, paroisse de Nanteuil, fait un règlement de comptes avec Jeanne Desflottes, veuve de Jacques Barbou, imprimeur à Limoges(1). Mariage de ROZE, Gobiliou, avec Guillaumette Guire. (Rég. parr. de Nanteuil, 1595-1642. - Archives de la Dordogne, E. 1246.)

1668. - OIEUAYDE, Jean, maître papetier du Moulin de la Brugère, époux de Marie Dumas ; baptême de sa fille Aubine. (Rég. de Nanteuil ; ibid., E. 1245.)

1671. - Baptême de Jean, fils de DIEUAYDE, Jean, maître papetier de la Brugère et de Jeanne Papon. [lbid.,E. 1245.)

1673. - Baptême d'Antonie, fille de LAFON, François, papetier de la Brugère et de Anrie Pourchey. [Ibid., E. 1245.)

  1. - Décès de JUGE, Bernard, ouvrier compagnon papetier à la Brugère. [Ibid., E. 1246.)
  2. - Baptême de Pierre, fils de LAFON, François, et de Henriette Pourchet, du village de la Serigie. [Ibid., E. 288.)

1681. - DIEUAYDE, Pierre, maître papetier de la Brugière (s/c), époux de Jeanne Fraysse ; baptême de leur fille Denise. [Ibid., E. 1246.)

1683. - Mariage d'Aubine Ribeyrol, du Moulin de la Brugère, avec LACOSTE, François, maître papetier du village de Bourneilh, paroisse de Nanthiat. [Ibid., E. 1246.)

  1. - Baptême de Jean, fils de François LACOSTE, papetier et d'Aubine Ribeyrol, demeurant au Moulin de la Brugère. [Ibid., E. 1247.)
  2. - Décès de Léonarde Ribeyrol, demeurant au Moulin de la Brugère, âgée de 14 ans, tuée d'un coup de fusil. [Ibid., E. 1246.)
  3. - Mariage de Marie Dieuayde, du Moulin de la Brugère, avec QUEYROUX, Hélie, maître papetier au Moulin de Boux. [Ibid., E. 1246.)

1717. - DIEUAYDE, Guillou, maître papetier à la Brugère, cité par M. Maisonneuve-Lacoste. [Op. cit., p. 11.)

1739. - GOURSAT, François, maître papetier à la Brugère, cité dans : Une imprimerie à Limoges vers la fin du XVIe siècle, par P. Ducourtieux et L. Bourdery. [Bullet. Société arcb. du Limousin, 1898.)

1741. - GOURSAT, François, papetier du Moulin de la Brugère, épouse Catherine Gazaille. [Ibid., E. 1249.)

1745.—Moulin à 8 piles et une cuve ; on y fabrique trois sortes de papier : 1° du papier cartier du poids de 12 livres ; 2° du fleur de lys de 9 livres 1/4 ; 30 du Petit-Jésus de 6 livres 3/4. Ce papier se débite à Angoulême et à Limoges ; le moulin produit environ 350 rames annuellement. Il ne travaille que trois mois environ de l'année à cause du moulin à blé. - Maître papetier : GOURSAT, François, avec 4 garçons. (V. Etat du 7 juin 1745. Archives de la Gironde, C. 1600.)

1772. - Le moulin produit 600 rames pesant 4.500 livres dont 300 à la fleur de lys fin et moyen et 300 de Petit-Jésus. Maître papetier : GOURSAT, Jean, à titre de cense. 1812. - Le plus antique des moulins des environs ; Ouvriers : il y en a 8 ; Salaires : 30 fr. par mois ; Matières premières : on y emploie environ 300 quintaux métriques de chiffons annuellement, à 11 fr. le quintal ; Fabrication : 1 ° du Tras se pour l'impression ; 2° du Petit-raisin de 8 kilos la rame à 6 fr. 50 ; 3° du Trois-ronds, de même poids, à 5 fr. 50 la rame pour papier à écrire et à imprimer. La chiffe de laine vient de Limoges et de Saint-Léonard. « Le moulin est sis près de la rivière de l'isle, très-dangereuse lors des inondations à cause du peu de largeur de son lit, renfermée entre deux montagnes ; ce qui le prouve, c'est que la chaussée a été emportée trois fois depuis trente ans. On ne peut aborder au moulin qu'avec des bêtes de somme sans charrette ; il est dans le même état qu'avant la Révolution » (2).
(1) 14 avril.
(2) Mémoire de 1812. Archives de la Dordogne ; analysé par Maisonneufve-Lacoste ; op. cit., p. 8.


19 b) Moulin de la Brune. [Paroisse de Nantheuil. Canton de Thiviers ; arrondissement de Nontron.)

1668-1673. - LEYMARIE, Thomas, maître papetier du Moulin de la Brune, paroisse de Nantheuil ; y décède. (Reg. paroisse de Nantheuil. Archives de la Dordogne, E. 1244.) Il est mentionné, auparavant, dans les mêmes registres, comme parrain d'une Jeanne Moyrand, sans doute fille de son confrère Claude Moyrand, donné comme maître papetier du moulin de Goûts (?), en 1678, par M. Maisonneufve-Lacoste, mais sans indication de source.


20) Moulin de las Rochas. (Paroisse de Nanteuil ; à 1/4 de lieue du bourg, sur l'Isle. Canton de Thiviers, arrondissement de Nontron.)

1683. - Maître papetier : LACOSTE. 1707. - Maître papetier \ LACOSTE, François.

1721.- Maître papetier : LACOSTE, Martial. [Archives de la Dordogne, B. 1102, f ° 57.) 1741. - Moulin à 1 roue, 8 piles à 3 battants, cuve et pourrissoir, le tout à couvert ; ni auges ni

réservoirs de communication pour le filtrage de l'eau. Il ne s'y fait actuellement que du Lys avec de nouvelles formes portant, d'un côté : une fleur de Lys, et de l'autre : I. DIDIER et PERIGORD. Mains à 25 feuilles, des dimensions voulues, la rame pesant 9 I. 1/2 à 10 I. On livre le papier à Limoges au Sieur François Hardant, marchand épicier proche les Jésuites.

Propriétaire : François LACOSTE ; Maître papetier : François DIDIER.

1745. - Un moulin à 5 piles et une cuve. Fabrication : Fleur de lys, second du poids de 8 livres 1/2 ; Petit-Jésus, du poids de 7 I.; se débite à Angoulême et à Limoges. Il y en avait 300 rames de fabriquées.

Maître papetier : LACOSTE, Etienne, avec 3 garçons et 1 apprenti.

1772. - Le moulin fabrique 1.000 rames de papier d'un poids de 8.500 livres, en Fleur de lys fin et moyen. [Archives de la Gironde, C. 1601, pièce n° 84.)

Propriétaires et exploitants : Guillaume et Etienne LACOSTE frères.


21) Moulin de Nantheuil.

Les actes de l'Etat civil qui suivent, relatifs à des papetiers d'un moulin, appelé de Nanteuil, dont un prend bien en I688 la qualité de maître papetier, nous inclinent à penser qu'il a pu exister un troisième Moulin dans cette paroisse antérieurement à I74I, mais qui aurait cessé de fabriquer. Les Etats de I74I, I745 et I772, ne mentionnent plus, en effet, à Nanteuil que les deux Moulins de las Rochas et de la Brugère ci-dessus étudiés.

1669. - R0UGIER, François, papetier du village du Fard, y décède. (Paroisse de Nantheuil, Archives de la Dordogne, E. 1245.) S'agit-il d'un maître ou d'un ouvrier ?

1673. - MASL0UBIER, Antoine, époux de Marie Papon, assiste au baptême de son fils Tony. (Reg. parroissial de Nantheuil ; Archives de la Dordogne, E. 1245.)

1677. - MASL0UBIER, Aubin, époux de Marguerite Matou, du village des Plantiers, assiste au baptême de deux fils jumeaux. [Ibid., E. 209.)

1688. - MASL0UBIER, Gabriel, maître papetier du village de la Champagne, décède à Nantheuil.

[Ibid., E. 12-16.)


22) Moulin des Mauroux.

Créé en 1795, il est de beaucoup le plus récent des Moulins du centre de Thiviers ; on y adopta les cylindres à la hollandaise et toutes les sortes de papier y furent d'abord fabriquées, mais faute de capitaux suffisants on se limita à la fabrication du fin, du second fin et du trace, de toutes grandeurs jusqu'à 50 kg de poids ; le grand fin se vendait 0,75 c, le demi-kilog. La fabrique occupait 8 ouvriers au salaire de 1 franc par jour ; on employait une moyenne de 100 quintaux métrique de chiffons de laine tirés d'Agen et de Beauvais. Situé en un point très exposé aux inondations, le moulin fut à peu près ruiné en l'an IX. Le naître papetier d'alors était GAILLARD.

Les LACOSTE lui succédèrent en 1825 et n'ont cessé d'occuper les Mauroux jusqu'en 1883 (3).


IV. - CENTRE DE NANTHIAT.

23) Moulin de Castillous. [Paroisse de Nanthiat, sur l'isle. Canton de La noua il le, arrondissement de Nontron.)

papeterie-nantheuil 391689. - DIEUAYDE, Pierre, maître papetier du Moulin de Castilhoux (sic), est parrain au baptême de Pierre, fils bâtard de Pierre Jarreton, maître tailleur d'habits, palefrenier de M. de Cinsac, de la paroisse de Nanthiat, et de Jeanne Estrénita, native de Périgueux.. [Archives de la Dordogne, E. 1246.)

1719. - DIEUAYDE, Pierre. (Ibid., B. 1099, f° 128.) 1739. - DIEUAYDE, Jean, maître papetier. (Etat de 1739.)

1741. - Moulin à 2 roues, 8 piles à 3 battants, cuve et pourrissoir couverts ; ni auges ni réservoirs pour le filtrage de l'eau. Fabrication : Il ne s'y fait que du Lys ; il y en avait beaucoup de fait mais non encore collé ni trayé ; mains à 25 feuilles, à l'ordinaire, sur déclaration. On fabrique du papier tant que les eaux abondent et l'on apprête durant les mortes eaux. La forme nouvelle porte : I. DIDIER et PÉRIGORD. Le papier se vend à Angoulême, Limoges, Périgueux.

Propriétaire : Jean DIEUAYDE ; Maître papetier : I. DIDIER.

1745. - Moulin à 8 piles et une cuve. Fabrication papier de deux sortes : Lys, du poids de 9 I. et Petit-Jésus de 6 I. 1/4; se débite à Limoges et Périgueux ; environ 800 rames.

Maître papetier : DIEUAYDE, Jean, avec 8 garçons.

1772. - Le moulin produisait, à cette date, 200 rames de papier pesant 1.500 livres, dont 100 rames à la Fleur de lys et 100 rames de Petit-Jésus.

Propriétaire et fabricant : DIEUAYDE, Jean.


24) Moulin de Cotudade [alias : du Bournet.)

[Sur le ruisseau le Lavaud, à un demi-quart de lieue du bourg de Nanthiat ; à une lieue de Thiviers ; canton de Lanouaille, arrondissement de Nontron.) 1683. - DIEUAYDE, Antoine, maître papetier, reconnaît devoir pour le moulin à papier de Bournet, autrement Costo-Usclado, à Raymond de Bordas, seigneur de Sinsac, pour la fondalité dudit Seigneur pour les années 1683-1685, trente quatre livres et 14 sols, à raison de 13 livres d'argent, 3 poules, 3 poulets et 1 rame de grand papier par an. [Archives de la Dordogne, verbaux divers, 1684-1685.)

1687. - LACOSTE, François, maître papetier.

1739. - TARRADE, Thomas, maître, papetier, à Costeusclade (sic) ; cité par Briquet. (V. Etat de 1739.)

1741. - THOMAS (sic), maître papetier, à Cottevelade [sic). Il s'agit évidemment de Thomas TARRADE.

1745. - Moulin à 5 piles et une cuve appelé Costeusclade. Fabrication : Fleur de lys, fin, du poids de 8 livres 1/2 ; Fleur de lys, second, de 8 I. ; se débite à Limoges et Angoulême ; 200 rames ou environ.

Maître papetier : TARRADE, Thomas, avec 3 garçons et 1 apprenti. (Archives de la Gironde, C. 1600.)

1772. - Le moulin produit, à cette date, 500 rames pesant 4.250 livres, à la Fleur de lys. (Archives delà Gironde, C. 1601.)

Maître papetier : TARRADE, Pierre.

1785. - DIEUAIDE, Pierre, maître papetier, à Cotuclade, époux de Elisabeth Venton, de Linars.

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Repas commémorant probablement la remise de la légion d'honneur à M. De Roquemaurel le 24 janvier 1932

Si vous pouvez identifier des personnages sur ces photos (cliquez sur la photo pour l'agrandir), n'hésitez pas à poster un commentaire.

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Convives devant la salle de repas, atelier probablement reconverti temporairement.


Le récit de la vie professionnelle de Michel-Ludovic Gaillard, ingénieur civil de 1853 à 1905, avec l'aimable autorisation familiale par l'entremise toujours experte de Philippe Lespinasse

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Dans l'Indépendant du Périgord, daté de 1894, un article laudatif voire obséquieux avec nos critères actuels sur la construction de l'école des Usines aux Castilloux

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La composition des papeteries d'après les services fiscaux de 1916 à 1919

Dès la fin de la première guerre mondiale, le gouvernement Français décide de s'intéresser aux entreprises pour les faire contribuer à l'effort de redressement national, en cherchant en particulier celles qui se seraient enrichies pendant la guerre. Il met en place une Commission d'imposition supplémentaire pour les entreprises ayant bénéficié de la guerre.

Le chiffre d'affaire des papeteries est conséquent : 144 784 francs soit 339 829,49 euros actuels (conversion monétaire INSEE)

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Les propriétés de Léon Emile Gaillard en 1916

Opapeterie-nantheuil 23n y trouve l'historique des possessions de Léon Emile Gaillard : il possède pendant la guerre la papeterie de la Brugère à Nantheuil, une salle des fêtes à vocation cinématographique à Périgueux, et une maison d'édition plutôt déficitaire à Paris. Il se désigne sous les termes d' "éditeur " de " libraire " ou d' "industriel ". A noter, la papeterie de La Brugère lui vient de son père et il en possède la jouissance en indivision avec sa mère jusque dans les années 1920. Autre renseignement glané au fil du dossier, on apprend qu'en 1916, Léon Emile Gailard est mobilisé comme gendarme à Saint Yrieix, il y est encore en 1917, dans un autre document. Il ne semble pas être monté au front.
En 1919, il achète les papeteries des castilloux pour une somme de 375 000 francs de l'époque. (Image : En filigrane, on voit apparaitre le logo de la salle des fêtes de Périgueux, le cinéma de la rue Bodin)

Le contrôleur de l'administration fiscale décrit toutes les propriétés dans le détail, ici la Brugère.

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Achat de l'usine des Castilloux le 1er janvier 1919

 papeterie-nantheuil 18 Pour une somme de  365 563.40 francs soit 855 418 euros, une belle somme.....
On y voit aussi l'achat d'un camion et de diverses machines pour une somme totale de 489 938 francs soit 1,15 millions d'euros !
 papeterie-nantheuil 19  On trouve aussi un état des frais de fonctionnement de l'usine en 1919. 816 000 francs sont engloutis pour le fonctionnement des usines, les trois plus gros postes étant l'entretien des machines, le charbon et les salaires.

Léon Emile Gaillard ne veut pas payer d'impôt de guerre supplémentaire

papeterie-nantheuil 20Il argumente avec le fisc pour démontrer que tous les bénéfices ont été réinvestis... Il signale par exemple avoir changé les vielles turbines à vapeur par des neuves et avoir modernisé le transport du papier par l'achat d'un camion. selon M. Gaillard, cela aurait permis de faire augmenter la production de 21 %. Toutefois l'agent du fisc n'y croit pas ! il fait remarquer que même si les moteurs à gaz sont plus puissants que les moteurs à vapeurs, il n'y a pas plus de machines et donc la production doit être identique, il n'est pas convaincu par les arguments de l'industriel.

 

Les stocks des usines et les papiers produits apparaissent dans le débat fiscal

On y trouve différents types de pâtes servant à faire le papier, le tout pesé pour l'année 1920, selon les deux usines : 310 tonnes de papier pour La Brugère, 361 tonnes pour les Castilloux soit 672 tonnes produites. A noter que selon l'industriel, la production normale devrait être de 840 tonnes, la guerre est passée par là, la demande a fléchi.

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On voit dans l'image suivante qu'effectivement la production est plus importante avant et pendant la guerre qu'en 1919.

Listes tous les arriérés non payés à la fin de la guerre aux papeteries

On peut ainsi voir que les papeteries ont des clients dans toute la France et même aux Etats Unis.

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A-t-il finalement réussi à échapper au fisc ?

Quant à savoir s'il doit cet impôt supplémentaire, il argumente longuement jusqu'en 1922 avec les autorités fiscales pour y échapper, en assortissant ses réclamations des factures des améliorations techniques et le camion acheté, qu'il essaye de sortir de ses bénéfices nets afin de minorer lesdits bénéfices, base de l'imposition que l'Etat prétendait lui faire payer. Il réussit à ne payer qu'une somme mineure de 2600 francs pour toute la durée de la guerre, alors qu'il se réservait annuellement un salaire de 3600 francs


On trouve une étude de la papeteries dans la région de Nantheuil dans le bulletin de la S.H.A.P. de 1928 tome 55

Cette étude, très fouillée sera complétée par la visite sur ce site de l'onglet, Nantheuil par les cartes postales de M. Lespinasse, qui présente de nombreuses cartes postales des papeteries au début du siècle.

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